Bien installé au Canada, il y a des débats automobiles qui parfois nous échappent, comme l’importance du diesel outre Atlantique. Si l’Infiniti g35x roule à l’essence ordinaire ici, Infiniti a choisi de sortir sa version FX30d GT en version diesel afin de s’installer confortablement sur le marché européen des SUV premium.
Infiniti joue les outsiders
Avec sa toute nouvelle génération diesel, Infiniti choisit de soumettre son modèle FX30 à la concurrence des BMW X5, 6, Mercedes ML, Porche Cayenne ou les autres Range Rover Sport : le passage au diesel passe pour une révolution à telle point qu’il devrait représenter 80% des ventes en Europe.
Avis aux puristes, certains auraient noté quelques claquements au démarrage alors que le V6 offre tout de même un plaisir de conduite inédit pour un diesel : personne ne pourrait le soupçonner, bercé par le ronronnement du moteur lancé à belle allure. Les grincheux notent aussi que le poids de ce massif SUV nécessite bien le couple qu’on lui a attribué. Il est certain que les 2 150kg sont particulièrement difficiles à bouger, et les huit secondes pour le 0 100km/h sont presque inespérées au démarrage. Il faut dire que le poids n’est pas convaincant… mais heureusement, les reprises sont là et l’aiguille monte vite et en toute souplesse bien que les bruits de soufflerie viennent déranger les oreilles précieuses. Mais, ils sont tout à fait typiques de ce genre de modèle…
Un Inifiniti décevant dans les choix intérieurs
Alors que le FX30 a le charisme d’un catcheur, le design intérieur déçoit : matériaux peu convaincants, accessoires un peu limités, et surtout un espace de coffre qui semble ridicule étant donné la taille du véhicule. Pour autant, la sellerie conquis instantanément et l’assise est plus qu’agréable.